Si aux États-Unis comme en France, les chaines de librairies dominent le marché, aux États-Unis plus qu’ailleurs les librairies indépendantes incarnent la contre-culture, la produisent et la diffusent.
A San Francisco, c’est City Lights, sur Colombus Avenue, en face du Vesuvio café, qui en est le porte-étendard. Ouverte au début des années 50, elle est première librairie à proposer des livres de poche aux lecteurs, et publie Kerouac, Ginsberg, Burroughs, une nouvelle génération d’auteurs à la marge.
Au fil des années, la ville de San Francisco s’est mise au pas : Si en 1956 la ville a intenté un procès à la librairie pour ‘’obscénités’’ suite à la publication d’un poème épique de Ginsberg, en 2001 elle reconnaît la contribution de City Lights à la culture alternative.
Aujourd’hui, chose peu commune, un étage entier de la librairie est dédié à la poésie. Et le chaland est invité à s’assoir dans le fauteuil du poète pour y feuilleter des piles de poèmes fraîchement publiés.
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Stéphanie Nedjar
Mais cette librairie a des airs d’une maison à Bagnolet…
Oui, nous ne nous étions même pas rendu compte que le sous-sol nous ressemblait !